La paraskevidékatriaphobie est la phobie du vendredi treize.
Depuis des siècles, la combinaison et les composantes du vendredi et du 13 sont symboles d'infortune.
Plusieurs origines sont avancées pour expliquer ces craintes :
Les Grecs et les Romains donnaient au chiffre 13 une connotation négative. Ces deux mythologies associent le chiffre 12 à la régularité et la perfection.
Ainsi, il y a 12 dieux olympiens, 12 constellations, 12 signes du zodiaque, 12 heures du jour et de la nuit.
Le nombre 13, qui vient rompre ce cycle régulier et introduit le désordre. Détruisant l'harmonie, il est synonyme de malheur. Pour ce qui est du vendredi, il est associé aux événements malheureux puisque c'est ce jour là, dans la Rome antique, que se déroulent généralement les exécutions des condamnés à mort.
Une autre hypothèse vient de la chute de l'Ordre du temple :
Le vendredi 13 octobre 1307 (calendrier julien), le roi Philippe le Bel fait arrêter les membres de l'ordre du Temple et les fait torturer, afin qu'ils avouent des crimes qu'ils n'ont pas commis. Ceux qui reviennent sur leurs affirmations sont condamnés au bûcher. L'ordre du Temple est ainsi dissout, laissant tout le pouvoir au roi.
D’autres associent le chiffre 13 à La Cène, où Judas est la treizième personne présente au repas ; et le vendredi au vendredi de la Crucifixion de Jésus-Christ.
A l'inverse, le vendredi 13 est un jour de chance pour certains.