Le dimanche 7 décembre 1941, la flotte américaine du Pacifique était au repos, ses matelots étaient pour beaucoup en permissions... journée s'annonçait paisible.
Au matin, des nuées d'avions japonais attaquent par surprise, sans déclaration de guerre préalable, la base américaine de Pearl Harbor située sur l’île Hawaïenne d’Oahu.
L'amiral Yamamoto a voulu détruire préventivement la flotte américaine pour permettre au Japon de poursuivre la conquête de l'Asie.
Ses pilotes ont été entraînés en secret et leurs avions équipés de torpilles spéciales capables de plonger dans les eaux très peu profondes de la rade américaine.
Le jour venu, la flotte nippone, forte de 6 porte-avions, 423 avions et 27 sous-marins, s'approche à 500 km de l'archipel sans être repérée par les radars.
Le code de déclenchement de l'attaque est « Tora, Tora, Tora » (Tigre en japonais).
À 7h 40, une première vague d'assaut pique vers les navires rangés dans la rade (90 au total!).
Une deuxième vague frappe la base à 9h 45. En deux heures, les Japonais détruisent ou endommagent huit cuirassés ainsi que 3 croiseurs, 3 destroyers et 4 navires auxiliaires.
188 avions sont aussi détruits. Au total 2403 marins américains sont tués. Du côté des assaillants, les pertes sont très faibles (29 avions, 55 tués).
Fort heureusement, les trois porte-avions de la flotte américaine du Pacifique n'étaient pas présents sur les lieux. D'autre part, six des huit cuirassés attaqués sont rapidement remis en service.
Franklin Roosevelt, président des États-Unis, était partisan d'une intervention dans le second conflit mondial. Il avait fait voter la loi prêt-bail en juin 1941, afin de fournir des armes à la Grande-Bretagne, tandis qu'une partie de son opinion publique restait isolationniste.
L'attaque de Pearl Harbor cause un tel choc, que le Congrès constatant « l'état de guerre » déclare la guerre aux forces de l'Axe (Allemagne nazie, Japon, Italie fasciste), le 8 décembre 1941.