Le choléra, qui dévaste l’Europe après la russie (1830), fait sa première victime à Paris, rue Mazarine, le lundi 26 mars 1832.
Entre 1817 et 1824 une seconde pandémie de choléra sévit en Asie, au Moyen-Orient et à Madagascar.
Vers 1826, une seconde pandémie de choléra asiatique fait son apparition aux Indes, gagne Moscou en 1830, Berlin en 1831, pour finalement atteindre les îles Britanniques en février et la France en mars 1832.
La maladie se propage et fait de nombreuses victimes tout au long du mois d’avril, avant de se faire encore plus meurtrière durant le mois de juin. L’épidémie se poursuit jusqu’en septembre ; elle aurait fait 19.000 victimes à Paris (et autant à Marseille). Les médecins sont impuissants, la panique gagne ceux qui n’ont pas pu se réfugier à la campagne. Le grenier de réserve de Paris fut temporairement transformé en hôpital pour faire face à l'afflux de malades.
D’importants personnages, tel que le politicien Casimir Périer, sont contaminés.
La maladie se répand par la suite comme une traînée de poudre aux départements de l'Aisne et de l'Yonne, puis à tout le Bassin Parisien, à la Normandie et aux Ardennes. Elle arrivera un peu plus tard en Poitou, en Bretagne et dans la vallée du Rhône.
Cette pandémie toucha tous les continents et fit 100.000 morts en France.
Le 1er mars 1849, une seconde épidémie ravage la France, puis encore une à partir du 1er juillet 1854.
Le choléra est une infection intestinale épidémique contagieuse due à la bactérie vibrio cholerae. Le virus se transmet généralement par voie directe fécale-orale ou par l’ingestion d’eau et d’aliments contaminés. La période d’incubation très courte (de deux heures à cinq jours) accroît le risque de flambées explosives car le nombre de cas peut augmenter très rapidement.