24 décembre 1865 : Fondation du Ku Klux Klan
Six jours après l'abolition de l'esclavage aux États-Unis
Le Klan fut fondé le 24 décembre 1865, par six jeunes officiers sudistes (J. Calvin Jones, Frank O. McCord, Richard R. Reed, John B. Kennedy, John C. Lester, James R. Crowe) de la ville de Pulasky, dans le Tennessee.
Le nom Ku Klux Klan vient du mot grec kuklos, qui signifie cercle.
Crowe sépare le mot en deux et change la fin, ce qui donne Ku Klux.
Comme les fondateurs ont des ancêtres écossais, Lester propose de rajouter le mot clan à la fin, en remplaçant le C par un K, de manière à uniformiser la première lettre des trois mots.
L'organisation suprématiste blanche protestante entreprend divers actes de violence (raids, lynchages, agressions physiques et incendies).
Les membres portent une capuche sur leur tête et de grands draps blancs sur le corps, leurs chevaux sont même déguisés de la même manière. Leurs premières « virées » ont pour but de terroriser les noirs. Les premières atteintes physiques commencent contre des noirs qui s'instruisent auprès d'instituteurs blancs. La persécution des noirs se poursuivra durant de nombreuses années et deviendra même une des priorités de l'organisation.
24 décembre 1915 : Renaissance du Ku Klux Klan
Dissout une première fois, il est refondé le 24 décembre 1915. William Joseph Simmons inaugure cette renaissance au sommet de Stone Mountain, près d'Atlanta, en Géorgie.
L’ex-pasteur méthodiste, annonce la renaissance du Ku-Klux-Klan et se proclame Sorcier Impérial de l'Empire Invisible.
Le succès de la nouvelle organisation est fulgurant et, en 1920, Simmons annonce 4 millions d'adeptes.
Le Klan se lance dans de nombreuses campagnes contre les immigrés italiens et irlandais, accusés de participer à une « conspiration catholico-papiste pour la conquête de l'Amérique », contre les leaders syndicaux désignés comme agents bolcheviques.
Les élections de 1924 et 1928 consacrent le succès du Klan au niveau local.
En 1971, la loi Ku Klux est votée au Congrès des États-Unis afin d'abolir le KKK.