La journée sans voiture a pout but d’inciter les gens à adopter un mode de transport écologique.
Cette journée d’abord fixée au niveau Européen en 1998 est une opération avant tout axée sur les villes.
En effet, la journée sans voiture permet d’expérimenter, partout dans le monde, une journée de fermeture de la ville aux voitures.
Une idée qui a fait son chemin
Les premières expériences de journées sans voiture remontent à 1956 !
En effet, la crise de Suez (octobre 1956 - mars 1957) force certains pays à prendre des mesures drastiques pour économiser du carburant. En Belgique, aux Pays-Bas et en Suisse, celles-ci prendront la forme de dimanches sans voiture entre novembre 1956 et janvier 1957. Ces opérations seront ensuite répétées en Suisse et en Belgique en 1973 à l'occasion de la crise pétrolière.
Mais ces initiatives étaient purement économiques.
La première manifestation officielle motivée par des préoccupations écologiques eut lieu en juin 1996 à Reykjavik en Islande. Les autorités y avaient organisé une journée sans voiture pour encourager les habitants à une mobilité plus propre, moins consommatrice d'énergie et moins dangereuse.
En France, c'est la ville de La Rochelle qui fut la première, le 9 septembre 1997, à réserver son centre-ville aux piétons, rollers, vélos, tandems, planches à roulettes etc...
Dès 1998, un nombre croissant de villes y ont adhéré au concept. Le succès fut croissant chaque année, avec un nombre maximal de près de 1500 villes en 2005.
A partir de 2006, le nombre total a diminué.
La France a aussi fait des émules chez ses voisins, puisque l'initiative fut lancée à échelle européenne en 1998, dans le cadre d’une Semaine de la mobilité (avec une thématique différente chaque année).
Cependant l’idée de situer cette journée à date fixe, le 22 septembre pose un nouveau problème (ou excuse pour ne pas adhérer au concept). Certains dénoncent en effet les difficultés à l'organiser un jour de semaine dans les grandes villes.
D’autres villes plus motivées, comme Bruxelles ou Anvers en Belgique organisent cette journée le samedi ou le dimanche précédant le 22 septembre. L'interdiction de circuler est alors totale pour les véhicules à moteur dans un périmètre très étendu (161 km² pour Bruxelles) : seuls les transports en commun (gratuits ce jour-là), les taxis, les véhicules de secours et les voitures dont les conducteurs sont munis d'une dérogation peuvent y circuler.
Journée « En ville, sans ma voiture ! » et semaine de la mobilité
La journée « En ville, sans ma voiture ! » a pour objectif de favoriser la prise de conscience collective de la nécessité d'agir contre les nuisances générées par la croissance du trafic motorisé en milieu urbain.
Il ne s'agit pas seulement de lutter contre la pollution atmosphérique ou contre le bruit mais aussi d'améliorer la qualité de vie en ville.
Cet évènement vise à expérimenter une journée de fermeture de la ville aux voitures. Cette journée est pour les piétons les cyclistes et les transports en commun l'occasion de s'approprier l'espace urbain.
Initialement fixées au 22 septembre au niveau européen, les journées sans voiture font à présent partie d'une initiative plus large appelée Semaine de la mobilité.
Alors que notre climat se réchauffe, la Journée mondiale sans voiture est l’occasion idéale de demander à nos urbanistes et à nos politiciens de rendre prioritaires en ville le vélo, la marche et les transports publics plutôt que l’automobile.
Lien du jour : semaine de la mobilité