Saddam Hussein attaque l'Iran de l'ayatollah Khomeiny. Le dictateur irakien accuse son voisin de diverses provocations, y compris un attentat contre son ministre des affaires étrangères, le chrétien Tarek Aziz. Il revendique aussi quelques îles dans la voie fluviale du Chat al-Arab qui débouche sur le golfe Persique. Il prétend également porter secours aux minorités arabophones de la province iranienne du Khouzistan. Mais la véritable intention du dictateur irakien est de mettre un terme au régime de Khomeiny, car il craint la prolifération de l'intégrisme à l'ensemble du Proche-Orient.
Bagdad bombarde l’Iran, visant des cibles militaires et pétrolières.
Saddam Hussein reçoit un soutien international conséquent de l'URSS qui fait face à une rébellion islamiste en Afghanistan, de la France, ainsi que par les monarchies arabes du Golfe qui voient les Iraniens, (Persans) comme des ennemis traditionnels ainsi que l'appui des Etats-Unis.
L'Iran est soutenu en sous-main par Israël, en conflit comme lui avec les Arabes.
1,2 million de personnes vont périr dans cette guerre qui va durer huit années.
Un cessez-le-feu sera décrété en 1988, les deux pays adopteront le statu quo et les dictatures de chacun d’eux se durciront davantage.