Le 22 juin 1940 l'armistice est conclu entre le IIIe Reich allemand et les représentants du gouvernement français de Philippe Pétain.
Désireux de laver l'humiliation de 1918, Hitler exige de signer l'armistice à Rethondes, en forêt de Compiègne, dans le wagon historique où le maréchal Foch et les plénipotentiaires allemands se retrouvèrent pour l'Armistice du 11 novembre 1918.
Il est entouré du maréchal Hermann Goering, du ministre des Affaires étrangères Joachim Von Ribbentrop, du maréchal Wilhelm Keitel et du général Alfred Jodl (ce dernier signera à Reims, cinq ans plus tard, la capitulation de l'Allemagne).
Quelques minutes plus tard arrive la délégation française, conduite par le général Charles Huntziger, qui a commandé la IIe Armée de Sedan, et composée d'un amiral, d'un général d'aviation et d'un civil, Léon Noël, ancien ambassadeur en Pologne.
Le maréchal Keitel présente un texte en 24 articles qui exclut toute revendication sur les colonies et sur la flotte de guerre, pour éviter que colons et marins français n'y trouvent motif de se rallier aux Britanniques, encore invaincus.
Hitler et sa suite quittent le wagon après la lecture de ce préambule, laissant les négociateurs entre eux.
Cet armistice met un terme à la participation de la France au conflit et fait du nord du pays une zone sous occupation allemande.
Deux jours plus tard, à 19h35, est signé à Rome l'armistice franco-italien. Au vu des médiocres performances de ses troupes, Mussolini ne peut obtenir que l'annexion d'une bande de quelques centaines de mètres à la frontière et la démilitarisation d'une bande de 80 kilomètres en France et en Tunisie.