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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 23:01

Au terme d'une bataille acharnée qui a duré trois jours, l'armée napoléonienne s'incline face aux alliés (Prusse, Russie, Angleterre, Autriche, Suède, Bavière).

http://napoleonbonaparte.pagesperso-orange.fr/leipzig.jpg 

La bataille de Leipzig (16-19 octobre 1813), aussi appelée la bataille des Nations, fut la plus grande confrontation des guerres napoléoniennes.

 

Après l'effroyable retraite de Russie, Napoléon avait du en toute hâte reconstituer une "Grande Armée". Il poussa son pays dans ses derniers retranchements, que ce soit au niveau militaire qu'économique. Mais la France est las de la guerre (celle-ci dure depuis 1792).

Les nouveaux régiments sont composés de jeunes hommes d'à peine 20 ans qui, pour la plupart, n'ont jamais vu une bataille de leur vie. On les surnomma alors les « Marie-Louises », doux noms en référence à la nouvelle impératrice après Joséphine, Marie-Louise, mère du roi de Rome.

« L'armée d'Allemagne » française sécurise le pays en détenant tous les points stratégiques, du Rhin jusqu'au Duché de Varsovie repris par les Alliés. Mais la supériorité numérique des Coalisés oblige Napoléon à se replier près du Rhin. L'Italie se découvre peu à peu, et Napoléon comprit qu'il était impossible de tout recontrôler. Après les victoires encourageantes de Bautzen, Lutzen et Dresde, Napoléon décide d'en finir et de battre successivement les armées prussiennes et russes à Leipzig, petite localité au sud de Berlin...

 

Le 13 octobre à 13 heures, l'assaut est lancé par les ennemis de l'Empereur qui, persuadés de la victoire par leur supériorité numérique, chargent pour rompre la défense française. 120.000 Coalisés font face à 70.000 français. Napoléon recule au sud de la ville, tandis qu'il gagne du terrain au nord, il arrive donc à maintenir la situation.

Le soir, les pertes sont lourdes pour chaque camp : 15.000 morts français et 35.000 morts dans l'autre camps. Napoléon a capturé le général Merveltd et espère pouvoir le monnayer contre un arrangement à l'amiable. Mais les Alliés, trop conscient de la victoire qui s'offre à eux, ne répondent pas à cet appel.

Le 16 octobre, le combat reprend intensivement.

Les corps de Bernadotte (maintenant passé à l'ennemi) et de Blücher inverse considérablement la balance. Le lendemain, Napoléon, après concertation avec ses maréchaux, décide de préparer la retraite. On construit des ponts sur l'Elster, et on les couvre d'explosifs pour les détruire juste après le passage du général Reynier qui commande l'arrière-garde. A 9 heures, le 17, le gros des troupes est passé. Le prince Schwarzenberg ne vit que très tard la manoeuvre, et il décida d'attaquer : les 20.000 hommes français qui n'avaient pas encore passé le pont se virent littéralement enfermés dans les faubourgs de la ville, assiégés par 150.000 autrichiens.

Le Prince Poniatowskise noya en tentant de rappeler Napoléon. Tous ces hommes moururent héroïquement, en martyr, détruisant eux-mêmes les ponts minés pour bloquer les Alliés et faire prendre de l'avance à leurs camarades...


La défaite de l'empereur marque les premiers signes de faiblesse de son pouvoir. 

 

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