Une épizootie de fièvre aphteuse apparaît en Angleterre provoquant la mise en quarantaine du pays et l'abattage de plus de 200.000 porcs, vaches, moutons et poulets.
La fièvre aphteuse est une maladie virale extrêmement contagieuse des animaux à onglons. Parmi les symptômes qu'elle entraîne, citons notamment la formation de vésicules ou d'aphtes, principalement dans la bouche ou sur les pieds. Les bovins, les moutons, les porcs et les chèvres y sont très sensibles, particulièrement dans les pays où la maladie n'est pas endémique.
La fièvre aphteuse n'est normalement pas mortelle : elle entraîne la mort d'environ cinq pour cent des animaux infectés. Cependant, comme les effets néfastes sont permanents chez les survivants (par ex. boiterie, chute de la production laitière, du taux de gestation et du poids), les animaux infectés sont donc généralement éliminés.
Le 19 février 2001, une épizootie de fièvre aphteuse apparaît en Angleterre.
3 semaines plus tard, 200 foyers sont recensés dans toute la Grande-Bretagne tandis qu'un premier foyer est découvert en France.
Les ravages de cette épizootie ont dépassé ceux provoqués par l'épizootie de 1967 où 500.000 bêtes avaient été abattues. En effet, cinq mois après la réapparition de la maladie, près de 2.000 foyers étaient recensés et plus de 4.000.000 bêtes étaient abattues, plus de 10.000 exploitations ont été touchées.
Le dernier cas confirmé de fièvre aphteuse a été trouvé le 30 septembre 2001, soit 221 jours après la confirmation du premier cas.