L'astronome français Jules Janssen, en observant une éclipse totale de soleil à Guntur (Inde), découvre dans l'atmosphère de cet astre un gaz jusque là inconnu.
Il sera appelé hélium par référence au grec helios (soleil).
Jules Janssen est l'un des premiers à associer le spectroscope à prisme à l'astronomie.
En 1863, il confirme que la Lune n'a pas d'atmosphère, puis en 1867 que celle de Mars contient de la vapeur d'eau.
Il étudie le rayonnement solaire et sa perturbation par l'atmosphère terrestre.
Envoyé par le Bureau des longitudes en Inde pour l'observation de l'éclipse totale à Guntur, il découvre une méthode d'observation des protubérances solaires en tout temps. C'est au cours de cette observation qu'il remarque le 18 août 1868 une raie inconnue dans l'atmosphère solaire : c'est celle de l'hélium.
En 1882, Luigi Palmieri (volcanologue et météorologue italien) réussit pour la première fois à démontrer la présence d'hélium sur la Terre, par l'analyse spectrale de la lave du Vésuve.
Le 26 mars 1895, le chimiste britannique Sir William Ramsay isole l'hélium sur Terre en travaillant sur du minerai d’uranium.
Depuis, de grandes réserves d'hélium ont été trouvées dans les champs de gaz naturel des États-Unis d'Amérique, en faisant les plus grands fournisseurs de ce gaz au monde.
L'hélium est un gaz incolore, inodore et non toxique. Il est pratiquement inerte chimiquement.
De symbole He et de numéro atomique 2, il initie la série des gaz nobles dans le tableau périodique. Ses points d'ébullition et de fusion sont les plus bas parmi les éléments et il n'existe qu'en tant que gaz, sauf dans des conditions extrêmes.
Ce gaz léger est utilisé pour gonfler les ballons, dans les bouteilles de plongée ou encore en anesthésie.