La conférence de Londres qui réunit la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, et, à partir du 5 août 1924, l'Allemagne, s'achève le 16 août.
Le plan Dawes avait pour objectif de trouver un arrangement au paiement des réparations allemandes dues après la Première Guerre mondiale.
Trois ans auparavant, en 1921, le montant de ces réparations avait été fixé à 132 milliards de marks-or. Mais à l’automne 1923, la question de leur paiement effectif est au point mort.
Pour résoudre le problème, les Américains proposent alors de créer une commission d’experts financiers. Celle-ci sera mise en place le 30 novembre 1923 et sera présidée par le général Raymond Poincaré et le banquier américain Charles Dawes.
Le plan établi par cette commission prévoit une mise sous tutelle de l'économie allemande pendant 5 ans et l'évacuation progressive de la Ruhr, occupée depuis 1923 par les troupes françaises et belges, et la réduction montant des réparations.
Le « plan Dawes » est entré en vigueur le 1er septembre 1924.
Sous le contrôle du président de la Commission des réparations, l'Américain Parker Gilbert, ce plan assure, jusqu’au 17 mai 1930 (date d'entrée en vigueur du plan Young), le paiement de 7 milliards 170 millions de marks-or, dont une partie est versée sous forme de prestations, ce qui permet, en particulier, la construction du barrage de Kembs et favorise la création de liens assez étroits entre les industries allemandes et françaises, liens que brisera le plan Young, purement financier.
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