Jules César, qui vient de se faire proclamer dictateur à vie, est assassiné. En pleine séance du Sénat, une cinquantaine de sénateurs partisans de la restauration de la république oligarchique, se jettent sur lui et l'assènent de 23 coups d'épée. César tombe au pied de la statue de son ancien rival, Pompée.
Parmi les conspirateurs se trouve Brutus, fils de la maîtresse de César, pour lequel il a une grande estime, et Cassius, général romain. En apercevant Brutus au milieu de ses assassins, Jules César lui aurait lancé en grec : « Kai su teknon », qui pourrait se traduire en latin populaire par « Tu quoque, mi fili » (Toi aussi, mon fils).
Le corps du tyran sera ramassé par des esclaves et incinéré au Champs de Mars, comme le veut la tradition. Dans son testament, César a désigné pour héritier son petit neveu et fils adoptif, Octave, futur empereur Auguste.
Malgré sa fin tragique et prématurée, après cinq années à peine de pouvoir, Jules César reste étonnamment vivant dans les mémoires et jusque dans le langage commun. Les titres de Kaiser et de tsar sont des déformations de son nom pour désigner le souverain en allemand et en russe.