Le 13 septembre de l'an 490 avant Jésus-Christ, les Athéniens repoussent à Marathon une tentative d'invasion des Perses. La bataille de Marathon marque la fin de la première guerre médique. Bien que de faible importance par les effectifs engagés et la portée militaire, elle a un retentissement moral considérable.
L'arrivée de Philippidès à Athènes par L.-O. Merson (1869)
À peine la victoire est-elle assurée que le général Miltiade envoie un messager, Philippidès, annoncer la victoire aux habitants d'Athènes.
Selon la tradition, Philippidès meurt d'épuisement en arrivant sur l'Agora, au pied de l'Acropole, après 4 heures de course. Il a tout juste le temps de prononcer un seul mot avant de s'effondrer : « Nenikamen » (on écrit parfois « Nenikikame »), ce qui veut dire : « Nous avons gagné ».
Ce récit, que l'on trouve chez Hérodote (Histoires, VI, 105-106), est à l'origine de l'épreuve la plus prestigieuse des Jeux Olympiques modernes.
Le premier marathon olympique est remporté à Athènes en 1896 par le berger Spiridon Louis (24 ans) sur les 40 kilomètres qui séparent l'antique champ de bataille du stade d'Athènes.
À l'occasion des Jeux de Londres, en 1908, sa distance a été portée à 42,195 kilomètres afin que les coureurs puissent partir de la cour du château royal de Windsor.