Les socialistes du SFIO, les républicains-socialistes, et les radicaux de gauche s’unissent pour former le « Cartel des gauches » et gagnent les élections législatives.
Les déficits budgétaires entraînent un début de panique financière, des transferts massifs de capitaux s’opèrent.
L’alliance est fragile et ne parvient pas à enrayer la crise monétaire qui sévissait déjà et subit de nombreux changements. Edouard Herriot, Paul Painlevé et Aristide Briand se succèderont à la tête du gouvernement jusqu’en 1926.
Les cabinets Painlevé et Briand ne parviennent pas à maintenir l'unité du Cartel, ni à dénouer la crise. Après une deuxième et éphémère tentative, Édouard Herriot doit s'effacer.
Finalement, la majorité de gauche se résigne à appeler Raymond Poincaré, un homme de droite, à la présidence du Conseil. Celui-ci forme le 23 juillet 1926 un gouvernement d'Union nationale et, fort de son prestige et de son savoir-faire, rétablit l'équilibre des finances.
L'échec du cartel est confirmé par la victoire des modérés aux élections législatives d'avril 1928.
Voir aussi : 4 mai 1969 - Le SFIO devient le PS