Le 1er mai était autrefois, en Europe, dédié à l'amour. Ce jour-là, il était coutumier de se coiffer d'une couronne de feuillages et de fleurs ou d'en offrir une à la personne aimée.
Nous voici en ce joli mois de mai, durant lequel, selon l’adage bien connu, nous avons le droit : « de faire ce qu’il nous plait ».
Le mois de mai était le mois des « accordailles » (ou « épousailles ») pendant lequel les jeunes hommes avaient le doit « d'esmayer » les jeunes filles. Au lever du jour du 1er mai (ou selon les régions le premier dimanche de mai), ils déposaient un « mai » (une branche d'arbre) devant la porte ou contre le mur du domicile des jeunes filles à marier.
Les écoliers de certaines régions de Belgique ou de Rhénanie cultivent encore la tradition des couronnes de feuillages. Le 1er mai donne aussi lieu à des réjouissances en l'honneur du printemps selon le rite ancestral de l'arbre de mai, que l'on retrouve dans différentes régions d'Europe. À noter que le canton de Fribourg, en Suisse, célèbre ce jour-là le printemps avec chants et distribution de friandises aux enfants.
Mais aujourd'hui, c'est le plus souvent le travail ou plutôt la diminution du temps de travail qu'évoque le 1er mai avec la Fête du Travail.
Voir aussi : Les origines de la Fête du travail