La deuxième édition des « Championnats du monde amateurs », dits Jeux Olympiques modernes, s’ouvrent à Paris le 14 mai 1900, dans le cadre de l’exposition universelle. Les femmes sont désormais admises…
24 pays y participent, soit 997 athlètes dont 22 femmes. Il y a 19 sports en compétition pour un total de 95 épreuves.
Pour fêter le nouveau siècle, le Comité international olympique avait eu l’idée de faire coïncider l’organisation des Jeux avec celle de l’Exposition universelle, organisée à Paris, en 1900. Malheureusement, les épreuves olympiques, ouvertes même aux scolaires et aux professionnels et noyées dans le programme, côtoieront les compétitions les plus diverses. Une belle pagaille !
Ces Jeux sont les premiers à ouvrir leurs épreuves aux femmes
Refondés en 1894 par Pierre de Coubertin, les Jeux olympiques, célébration de la virilité, sont réservés aux hommes. Admises à participer à partir de 1900 aux épreuves « compatibles avec leur féminité et leur fragilité », les femmes demeurent exclues des épreuves reines de l’athlétisme. Cette participation doit se limiter à des sports dits féminins, anciens loisirs de l’aristocratie (tennis, voile, croquet, équitation, patinage artistique), protégeant féminité et fécondité, mais aussi « respecter la décence et éviter tout effort violent et continu ».
Les premières à entrer en piste le 15 mai, sont Madame Brohy and Mademoiselle Ohnier, deux Françaises qui participent au croquet.
La première médaillée sera la joueuse de tennis britannique Charlotte Cooper, qui avait 14 concurrentes et qui a battu en finale la française Hélène Prévost.
Voir aussi :
25 mars 1896 - Ouverture des premiers Jeux Olympiques modernes
15 avril 1900 - Exposition universelle à Paris