Dans le hall de l'aéroport de Lod à Tel-Aviv (Israël), trois Japonais sortent grenades et fusils mitrailleurs et tirent sur la foule, faisant 26 morts et 80 blessés.
Les tireurs appartiennent à l'Armée rouge japonaise (ARJ), une organisation terroriste créée en 1969 alliée au Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP). Parce que la sécurité des aéroports était focalisée sur la possibilité d'une attaque palestinienne, l'utilisation de terroristes japonais a pris les gardes de sécurité par surprise.
Jusqu'alors, aucun groupe engagé dans le terrorisme n'avait pratiqué une telle opération sur le sol israélien. D'autres membres de l'ARJ deviendront instructeurs en arts martiaux dans les camps d'entraînement du Hezbollah, initiant d'autres opérations « kamikazes ».
Les victimes décédées sont : dix-sept pèlerins chrétiens de Porto Rico, un citoyen canadien et 8 Israéliens, dont le professeur Aharon Katzir, un biophysicien de renommée internationale (son frère, Ephraïm Katzir, sera élu président d'Israël l'année suivante).
Au lendemain de l'attentat, le Premier ministre israélien, Mme Golda Meir, déclarait :
« Ce qui s'est passé cette nuit est un crime minutieusement planifié avec la seule intention de tuer sans distinction. Les assassins étaient des criminels qui ont agi au nom d'une prétendue révolution qui n'a d'autre but que le meurtre et qui ont frappé des pèlerins innocents.»
Réponse du FPLP qui revendique l'attentat :
« Cet attentat n'est qu'une étape dans la lutte des Palestiniens contre l'impérialisme. Il a eu lieu à la veille du cinquième anniversaire de la guerre des six jours. Le FPLP avertit les touristes qu'en se rendant en Israël, ils ne peuvent pas être considérés comme des victimes innocentes. Pour les Palestiniens, le simple choix, comme lieux de tourisme, de leurs territoires occupés, est un parti pris en faveur des Israéliens. »