L'empereur du Japon Meiji Tenno ayant remplacé le corps féodal des samouraïs par une armée de conscrits, son ancien ministre de la Guerre Saigo Takamori. Celui-ci prend la tête d'une ultime révolte de ces guerriers, nostalgiques de leur code de l'honneur (le bushido), de leurs beaux uniformes et de leur sabre rituel (le katana).
Saigo Takamori a créé une région indépendante et rebelle à Kaghoshima, au sud du pays. Le gouvernement impérial ne peut laisser faire cet affront. Le 22 février 1877, il attaque avec quelques centaines de samouraïs le château de Kumamoto, une ville de garnison de l’armée impériale.
L’attaque commence bien pour les rebelles, mais après deux jours d’assaut, le château continue de tenir bon. Saigo Takamori a sous-estimé ses adversaires. Le siège va durer deux mois et s’achève par un repli des rebelles. Quelques batailles héroïques auront lieu jusqu’en septembre mais les samouraïs sont d’ores et déjà battus. L’ultime confrontation a lieu sur le mont Shiroyama. Saigo, blessé, va devoir s’infliger le Seppuku, le suicide rituel des samouraïs (faussement appelé harakiri).
C’est cet épisode de rébellion qui a inspiré le film « Le dernier samouraï ».