Le mardi 17 février 1852, le président de la République Louis-Napoléon Bonaparte établit un ensemble de mesures préventives et de sanctions visant à museler la presse.
Par décret, il est interdit aux journaux de rendre compte des débats parlementaires et des procès autrement qu'en reproduisant les procès-verbaux officiels. La censure des images est rétablie.
Les journaux peuvent, uniquement, publier les procès-verbaux officiels. Le non-respect conduit à un avertissement, puis à la suspension voire l’interdiction définitive de paraître.
Entre mars 1852 et juin 1853, 91 avertissements seront délivrés par le ministre de la Police, Maupas.