Le métallurgiste anglais Harry Brearley met au point le « rustless steel » (acier sans rouille) dans son laboratoire de Sheffield (Angleterre). Ce nouvel acier, à base de fer contenant du chrome et du nickel, résiste aux attaques chimiques. Il sera utilisé dans à de nombreuses domaines.
Peu de temps avant la Première Guerre mondiale, la société britannique « Firth Brown Steel »s a demandé au chef de son laboratoire de recherches Harry Brearley de préparer un alliage qui ne se déformerait pas et résisterait aux températures élevées.
Il était prévu de s'en servir pour fabriquer les fûts de fusil. Les résultats de la plupart des expériences ont déçu Brearley, qui jeta les lingots dans un tas de ferraille : le métallurgiste a alors remarqué après un certain temps que les lingots qui contenaient 12,8% et 0,24% d'hydrogène ne rouillaient pas et résistaient au vinaigre ou à l'acide citrique.
Ainsi, le mercredi 13 août 1913, Harry Brearley découvrait l'acier inoxydable.
Ce métal a ensuite servi pendant la Première Guerre mondiale pour fabriquer des moteurs d'avion. Mais Brearley a trouvé des possibilités plus larges d'exploitation. Il a notamment signé un contrat avec la société Robert Fead Mosley, qui fabriquait des couteaux et des ciseaux. Rapidement l'acier inoxydable a été utilisé pour fabriquer des couteaux de cuisine et de poche, des ustensiles et des outils chirurgicaux.
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