Sur le front ouest de la Première Guerre mondiale, la seconde bataille de l'Artois (du 9 au 15 mai 1915) oppose les troupes françaises et britanniques, menées par Joseph Joffre, à l'armée allemande commandée par le prince Rupprecht de Bavière.
Le bombardement visant à démolir les positions ennemies débute le dimanche 9 mai, à 6h du matin.
À 10h00, l'assaut à la baïonnette et à la grenade démarre. Le 33e corps d’armée, commandé par le général Pétain, attaque sur un front large de 6 km.
En quelques heures, les assaillants parviennent à submerger le système de tranchées allemand, progressant de plus de 3 km vers la crête de Vimy. Mais les réserves, disposées trop loin du front, sont incapables de rejoindre les lignes suffisamment vite pour exploiter cette spectaculaire percée, alors que l’artillerie française est désormais incapable de protéger les unités les plus avancées. Les Allemands se ressaisissent et contre-attaquent.
Les combats se prolongent pendant une semaine, avec des affrontements sauvages sur les hauteurs de Notre-Dame-de-Lorette. Au final, le résultat de l’offensive française est limité : les villages de Carency et d’Ablain-Saint-Nazaire ont été pris, mais la crête de Vimy, et donc le contrôle de la plaine minière, restent dans les mains allemandes.