La chute de Saïgon (appelée aussi « libération de Saïgon » par les communistes) est la prise de la ville de Saïgon, alors capitale de la République du Viêt Nam (Sud-Viêt Nam), par l'armée populaire vietnamienne le 30 avril 1975.
Le mercredi 30 avril 1975, le gouvernement du Viêt-nam du Sud capitule suite à l'entrée des troupes du Nord-Vietnam et du Viêt-công dans Saigon.
Une semaine plus tôt, l'aéronavale des États-Unis a évacué en catastrophe les derniers Américains du pays ainsi que 70.000 Vietnamiens, mettant fin à plus de dix ans d'assistance militaire au gouvernement du Sud.
L'opération d'évacuation a donné lieu à des scènes de panique et les téléspectateurs du monde entier ont pu voir des fugitifs désespérés s'accrocher aux hélicoptères sur le toit de l'ambassade américaine. Pour les Américains et leurs alliés, ainsi se termine, de la façon la plus humiliante qui soit, la guerre du Vietnam entamée une douzaine d'années plus tôt.
La capitale du Sud-Vietnam est rebaptisée Hô Chi Minh-Ville, du nom de l'ancien leader communiste vietnamien. Le pays, divisé au cours de la 1ère guerre d'Indochine contre les Français en 1954, est définitivement réunifié sous l'autorité du gouvernement communiste de Hanoï.
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