Le vendredi 19 février 1858, une loi de sûreté générale marque le durcissement du régime impérial de Napoléon III suite à l'attentat perpétré par un révolutionnaire italien Felice Orsini qui reprochait à l’empereur d’entraver la réunification de son pays.
La loi de sûreté générale est adoptée par l'Assemblée à 227 voix contre 24.
Cette loi permettait d’interner ou d’expulser les personnes ayant déjà subi des condamnations politiques. Suite à cette législation, les suspects seront arrêtés et déportés en Algérie.
A partir du 24, des « suspects » seront arrêtés dans toute la France. Présentés à des commissions départementales, une centaine d'entre eux sera déportée en Algérie.